Vers la fin du conflit actuel en Syrie
Syrie – Vers la fin du conflit actuel.
Le bombardement chimique, dans la région de Damas, au moment même où la Syrie recevait des observateurs de l’ONU venus enquêter sur les attaques au gaz précédentes, désigne à priori la culpabilité de ce massacre dans le camp des insurgés.
Le fait que des snipers « non identifiés » aient empêché ces observateurs de travailler va dans le même sens.
Cette analyse était celle du Figaro, avant que le gouvernement français ne décrète que cette responsabilité en revenait au régime syrien.
Dans le même temps, les USA, la Grande-Bretagne et F. Hollande faisaient savoir qu’ils se préparaient à « punir Damas ». C’était évidemment une pure opération de propagande, car la Syrie est soutenue par l’Iran, mais aussi par la Chine et la Russie. Déclencher un conflit sur ces bases, c’était reconstituer l’équilibre des forces de la guerre froide qui avait coûté si cher aux USA.
Pourquoi donc cette gesticulation qui ne pourrait pas de toutes façons être suivie d’effets ?
Raisonnons un peu : Bachar El Assad était en train de gagner la guerre contre « les forces de l’opposition ». D’où la manœuvre désespérée du bombardement aux armes chimiques. Or il semble que la Russie a obtenu des preuves (observation par satellite) que les tirs chimiques sont l’œuvre des insurgés.
En acceptant d’attendre que les observateurs déposent leurs conclusions, le trio (Grande-Bretagne, USA et France) laisse la porte ouverte aux recueils d’information.
Et lorsque la preuve sera établie que ces atrocités, justifiables d’une action internationale, sont imputables aux insurgés, ce sont ces derniers qui deviendront l’objet de la réprobation mondiale. Donc fin du soutien occidental à la rébellion et fin de la rébellion tout court.
Reprenons l’analyse dans sa généralité : Bachar El Assad gagnant la guerre sur le terrain, comment les Occidentaux pouvaient-ils se désengager da conflit sans perdre la face ?
Le massacre de 350 civils syriens à l’arme chimique vient de leur en donner la possibilité.