Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Propos d'un ancien du SDECE
Propos d'un ancien du SDECE
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 29 180
5 janvier 2014

la mondialisation et l'administration pénitentiaire

La mondialisation, la justice et l’Administration pénitentiaire.

 

Quel pays accepterait de soutenir éternellement à la force de ses impôts un secteur économique (l’automobile par exemple) qui serait de plus en plus onéreuse et de moins en moins performant ?

 

La réponse est : aucun.

 

En France, plus la justice va mal, plus elle réclame d’argent, et plus l’insécurité prospère. Le législateur et la justice, depuis 1968, multiplient les articles du code pénal, qui, sous couvert d’humanisme et d’idéologie libertaire, minimisent tous les aspects de contrainte et de pénibilité des sanctions prévues par la loi.

 

 

Lutter juridiquement contre cette situation relève du combat politique, de la conception philosophique de la société, etc…. C’est une œuvre de longue haleine, qui pourrait occuper plusieurs générations, pendant laquelle l’insécurité en France prendra des proportions inacceptables pour la paix civile.

 

Pour faire face à ce problème, il suffit de s’y attaquer, sur le plan non pas juridique, mais économique.

 

A la question « pourquoi l’insécurité grandit- elle » ? », la réponse est « parce que la justice n’a pas les moyens de sa politique ». pour y parvenir, au lieu d’augmenter son budget (solution proposée par la Gauche et le Syndicat de la magistrature), essayons plutôt d’en réduire des coûts. Les moyens consentis seront alors suffisants pour atteindre l’objectif fondamental de ce ministère : assurer, avec les forces de police, la sécurité publique.

 

Comment réduire les coûts ? Il suffit de faire ce que fait Renault (et que Peugeot est en train d’imiter), et tous nos industriels confrontés à la mondialisation : délocaliser l’appareil de production, consommateur de main d’œuvre bon marché. Dans le cas qui nous intéresse, il s’agit de l’administration pénitentiaire.

 

Le principe est très simple : toute peine inférieure à un certain seuil (5 ans par exemple) serait inscrite sur un registre, sans entraîner d’exécution immédiate. Dès que la limite du cumul des condamnations serait franchie, la sanction serait appliquée dans un pays tiers, réputé pour la compétitivité de son système pénitentiaire (rapport coût/efficacité)(genre Russie ou Corée du Nord par exemple) avec qui des accords de coopération ad hoc auraient été passés.

Outre les effets attendus sur la baisse de la criminalité, cette mesure aurait des effets positifs indéniables :

- il n’y aurait plus de prisons en France (seulement des centres de transit, destinés à rassembler, puis à réceptionner les condamnés en phase de convocation, puis de libération), et madame Taubira serait contente.

- cela coûterait moins cher au contribuable et à l’Etat ;

- les prisons disponibles pourraient être utilisées à l’hébergement de sans-abri, ce qui serait parfaitement juste : il vaut mieux donner un toit à des malheureux qu’à des délinquants.

- elles pourraient également être utilisées par l’armée en cas de mobilisation, puisque, dans les textes, le service national est suspendu et non supprimé.

 

                                

 

 

 

                        Hervé Le Bideau

                   Décembre 2013

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité