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Propos d'un ancien du SDECE
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1 octobre 2017

America delenda est. (Littéralement : l'Amérique

America delenda est.

(Littéralement : l'Amérique devant être détruite est.)

 

 

 

Un pays peut-il vivre dans un régime dirigiste absolu, dans lequel le politique prime systématiquement sur l'économique ? L'expérience de l'URSS, et sa fin calamiteuse permet de répondre non à cette question.

 

Un pays peut-il vivre dans un système qui ne reconnaît que les règles du libre-échange et s'en remet à la régulation des marchés pour résoudre les problèmes ? La montée des « populismes » en Europe laisse entrevoir une réponse négative ; mais surtout le contre-pied opéré par la politique américaine, qui avait été depuis toujours à la pointe de cette théorie, montre qu'elle est rejetée à la fois par l'Europe et les États-Unis.

 

Aujourd'hui, en 2017, l’expérience économique de ces soixante-dix dernières années atteste qu'il ne saurait y avoir de bonne politique qui ne soit que libérale ou que dirigiste. Il faut reconnaître objectivement au Général De Gaulle d'avoir eu raison sur ce point lorsqu'il déclarait que la voie du salut n'était ni dans le libéralisme, ni dans l'étatisme, mais entre les deux.

 

De son temps, la tenue d'un cap moyen, entre ces deux extrêmes était parfaitement possible, pour les nations européennes ; à condition qu'elles possèdent individuellement les moyens de leur indépendance, et qu'elles fassent collectivement les efforts de rapprochement nécessaires pour apporter des réponses communes aux bouleversements que le monde allait obligatoirement connaître dans un avenir à moyen terme.

Les armes dont il avait doté la France pour son indépendance étaient la dissuasion nucléaire, la maîtrise de l'énergie nucléaire (pour pallier au déficit pétrolier de la France), une avance technologique conséquente, grâce à l'excellence de grands groupes industriels, et enfin des services publics dévoués à la défense de l’État Nation. Parmi eux, la DST (Direction de la Sûreté du Territoire), les RG (Renseignements Généraux) et le Contre-Espionnage (le SDECE, prédécesseur de le DGSE , étant les initiales de « Service de Renseignement Extérieur et de Contre-Espionnage »).

 

Mai 68 mit fin à la belle unanimité des services publics. C'est au sein des syndicats et de l'Université que la contestation se développa avec le plus de force. Les syndicats d'abord parce qu'ils n'apparaissent jamais aussi forts que lorsque « la rue prime le droit ». Et que, occupés à défendre des intérêts catégoriels, ils n'ont pas à se soucier de l'intérêt général. « Ils y a des politiques pour cela » pourraient-ils dire. L'Université ensuite, car, si en majorité les scientifiques se dirigent vers les grandes Écoles, l'Université est quasiment le seul moyen d'accéder aux études supérieurs littéraires.

Or, en littérature, la vérité n'existe pas. Il n'y a que des modes et des tendances, qui s'appuient et se développent sur des argumentaires, qui, à défaut d'être objectifs, seront troublants, émouvants et convaincants lorsqu'ils seront majoritairement acceptés.

 

La Littérature et la Politique ont ceci en commun, de donner raison non pas au raisonnement le plus pertinent, mais à celui qui recueille le plus de suffrages favorables. L'Art de la plaidoirie prime souvent sur le fond. De Gaulle était un littéraire, il aurait dû se méfier.

 

Après 1968, le ver était dans le fruit, mais le travail accompli par le Général De Gaulle était encore intact. Les institutions, respectant la séparation des pouvoirs et l'observation des règles de l’Étatisme et du Libéralisme, permirent une bonne maîtrise de la direction de l’État. Cela dura sous les présidences de G. Pompidou et de V. Giscard d'Estaing.

Cependant, pendant cette période, deux événements majeurs allaient montrer que le monde changeait. Le premier fut l'ouverture des marchés du textile à la mondialisation. Le « made in Taïwan » ruina les filatures et la confection françaises.

Pour le second, la création de l'OPEP en 1973, et le quintuplement des prix du pétrole en 1974 montra que des décisions politiques de quelques-uns pouvaient prendre en otage l'économie de la planète.

 

L'enseignement qu'il fallait en tirer était capital : l'évolution des politiques des états échappait aux techniciens au profit des commerciaux et des politiques. En France, c'était la grande revanche des littéraires sur les scientifiques. Elle fut menée par l'Université, l'ENA et Sciences-Po, mais aussi par les écoles de journalisme, les écoles de commerce, les facs de droit, avec le concours des syndicats, de la télévision, de la presse, ...

 

Cette situation nouvelle demandait une réévaluation de la position de la France dans le monde.

Giscard d'Estaing semble avoir été un des rares hommes politiques français à l'avoir compris. Pour lui, la seule façon de résister au déferlement de la mondialisation était de construire une « Union Européenne ».

Sa défaite en 1981 (merci aux chiraquiens qui ont appelé à voter Mitterrand) fut une catastrophe.

 

Car Mitterrand, élu par une formation se prévalant de l' « Union de la Gauche », voulut donner satisfaction à ses électeurs. Au moment où il fallait libéraliser progressivement notre économie pour la rendre compatible avec celle de nos voisins (à l'époque : l'Allemagne, l'Italie et le Benelux), notre président (qui visiblement ne connaissait pas grand chose à l’Économie) nationalisa notre système bancaire et nos grandes sociétés. L'endettement de la France (qui avait été maîtrisé jusqu'alors) plongea brutalement, nécessitant des hausses d'impôts qui asséchèrent les bénéfices des groupes industriels, et stoppèrent les investissements.

 

Ce fut la première erreur gravissime de ce septennat.

 

La seconde fut les privatisations de 1986. Car si elles renflouaient (un peu) les caisses de l’État, il faut s'interroger sur l'origine des fonds qui le permirent. Elle ne pouvait pas être française, puisque nos entreprises, qui ne pouvaient plus investir, n'étaient évidemment pas en position de racheter quoi que ce soit . La majorité des privatisations ont été financées par les banques qui ont fait appel à des capitaux étrangers.

 

Pour récapituler, en début du premier septennat, Mitterrand rachète nos entreprises en endettant la France vis à vis des marchés. En fin de ce même septennat, sous l'impulsion de Chirac, il soulage la dette française en laissant les compagnies étrangères prendre des participations dans nos entreprises.

 

A la fin des années 80, la France n'est plus en condition pour résister à la mondialisation en cours (et conduite par les États-Unis) qui nécessitait des investissements massifs.

 

Alors, pour aborder son second septennat, Mitterrand reprend à son compte l'idée (qui aurait été bonne en 1981) de V. Giscard d'Estaing de l'Union Économique Européenne. Autrement dit, après sept ans d'échecs, la Gauche au pouvoir refuse de se remettre an question : le passif de la France se dissoudra dans l'immensité européenne, et les bonnes vieilles méthodes de la gauche vont continuer : on fait n'importe quoi, c'est pas grave, c'est la France qui paie et la Gauche qui se régale.

Pour les littéraires, le rêve vaut souvent plus que la réalité.

 

Seulement, la création de l'Union Économique Européenne va s'accompagner de trois autres phénomènes qui vont nuire à toute concertation et privilégier le réflexe vital du chacun pour soi :

- la disparition des l'URSS,

- la réunification des deux parties de l'Allemagne,

- l'ouverture de la Chine à la mondialisation.

 

La menace que représentait l'URSS pour l'Europe Occidentale plaçait cette dernière dans le camp américain (même De Gaulle, qui préconisait l'équilibre entre les deux blocs, avait fait sortir la France de l'OTAN, mais pas de l'Alliance Atlantique). L'effondrement de l'Union Soviétique devait éveiller une double méfiance pour les États-Unis :

  • éviter que chaque pays de l'Europe unifiée puisse avoir accès aux sources d'énergie de l'ex URSS.

  • éviter que l'Europe (et en particulier la France) puisse sortir de l'alliance militaire atlantique et s'affranchir des règles commerciales que les USA imposaient à leurs partenaires.

Ainsi s'expliquent l'intervention de l'OTAN en Afghanistan, la guerre contre Sadam Hussein (et la fureur américaine contre la France qui refusait d'y participer), la poussée américaine dans les territoires de l'ex URSS, qui occasionnèrent les conflits de Géorgie et d'Ukraine), les deux guerres des Balkans, et enfin l'épisode « des printemps arabes » qui provoquèrent l'incendie du Moyen-Orient , et dont on ne voit pas la fin.

 

Dans tous ces événements, la France et l'Allemagne vont agir séparément. L'Allemagne a été seule au moment de la réunification, elle a supporté seule les efforts que cela lui demandait. La population allemande ne s'est pas rebellée contre le pouvoir politique et a accepté les sacrifices qu'il lui a demandé. Elle en a profité pour revoir le principe de sa cohésion sociale, et acquérir une efficacité tant industrielle que commerciale, redoutable.

 

La France et l'Allemagne ont attaqué le marché chinois séparément (il était suffisamment vaste pour cela, au moins initialement). Mais la situation chinoise se retourne à une vitesse prodigieuse : aujourd'hui ce sont les sociétés de l'Empire du Milieu qui rachètent le monde ; et la France des littéraires et des utopistes se révèle bien plus vulnérable que son voisin allemand. La France s'effondre. Ce ne sont ni nos amis européens, ni nos alliés américains, ni nos relations russes, chinoises, indiennes, arabes, africaines, juives ou islamiques qui en sont la cause : l'origine de nos malheurs est française, elle tient au droit inaliénable des Français à se choisir des dirigeants incompétents.

 

Enfin, outre le tissu industriel et économique que de Gaulle nous avait laissé (fragilisé par quarante ans d'impuissance politique), il nous restait le nucléaire et notre force de frappe. La vente à la découpe d'ALSTHOM vient de régler le problème pour les Américains. ALSTHOM fabriquait les turbines qui équipent nos centrales nucléaires, nos sous-marins nucléaires, et notre (seul) porte-avions. Désormais, pour obtenir des pièces de rechange, il nous faudra l'autorisation des Américains (au début de l'opération Barkhane, alors que nos troupes étaient engagées au Mali, les USA ont mis en panne pendant six jours leurs satellites actionnant les GPS de la zone subsaharienne, pour nous inciter à une meilleure coopération avec eux...).

 

Enfin, ALSTHOM est actionnaire majoritaire de la société d'électronique qui fournit les matériels de communication entre le PC opérationnel des Armées et nos sous-marins nucléaires. En rachetant ALSTHOM, Général Electric a aussi acheté le code de nos transmissions stratégiques, ainsi que les moyens de les mettre en panne éventuellement.

 

Comment un tel massacre dans nos domaines classifiés « secret défense » a-t-il pu se produire ?

 

Il a fallu bien sûr quelque part une faille de nos Services de Sécurité. Il y avait autrefois au SDECE un service de Contre-Espionnage, et au sein de celui-ci un Secteur « Trafic » dont la mission était de s'occuper des activités économiques étrangères, hostiles à notre pays. Dirigé par Leroy-Finville pendant la guerre d'Algérie, il avait en particulier empêché certains navires qui transportaient des armes pour nos adversaires d'atteindre leur destination.

 

Les Services de Contre-Espionnage français ont toujours eu des relations difficiles avec le pouvoir (le Colonel Passy, ancien du BCRA, polytechnicien et fondateur du SDECE, savait quand il le fallait, exprimer son désaccord au Général De Gaulle qui ne l'aimait pas mais savait l'écouter).

Du temps de de Marenches (Directeur Général du SDECE de 1969 à 1981), les relations avec Giscard d'Estaing étaient « empreintes de franchise », mais elles existaient.

Avec l'arrivée de Marion, la « section trafic » du Contre-Espionnage fut confinée à une rôle documentaire. Sans doute le pouvoir n'appréciait-il pas trop que des « techniciens »viennent s'occuper d'affaires trop importantes qui avaient été mijotées au plus haut sommet de l’État, dans le secret le plus absolu – ce qui voulait dire aussi « sans les investigations les plus élémentaires de sécurité ».

Et puis aussi, peut-être aussi l'équipe du SDECE qui devait quitter le navire en 1981 ne tenait-elle pas à laisser derrière elle trop de témoins, et s'est-elle efforcé de faire le ménage, comme elle l'avait fait pour les archives trop sensibles ?

 

Au début des années 90, le Service de Contre-Espionnage fut remplacé par « un service de Renseignement de Sécurité ».

Pour un profane, la différence peut être mince. En réalité elle est énorme : un service de « renseignement de sécurité » se contente d'intervenir au niveau des procédures. Donc tant que l'adversaire de commet pas de faute, il bénéficie du « pas vu pas pris ».

Tandis qu'un service de contre-espionnage, à partir de ses connaissances de l'adversaire, de ses intérêts et de son savoir-faire, vise à anticiper les actions de ce dernier. Par exemple, en 2016, le FSB (Services russes qui ont remplacé le KGB) ont percé à jour le projet de coup d'état contre Erdogan, ce qui leur a permis de faire basculer ce dernier dans le clan de leurs sympathisants. Si les agents du FSB avaient attendu que des procédures de routine leur apportent des preuves de ce qui se préparait, ils n'auraient rien vu venir. Si le FSB a découvert ce complot, c'est parce qu'il avait su anticiper que l'échec de l'offensive américano-turque contre Bachar Al Assad allait pousser les USA à se rabattre sur la création d'un état kurde ; que cette solution allait se heurter à un refus d'Erdogan (ce qui mettait en danger l'avenir de la base stratégique nucléaire américaine en Turquie), et que la CIA allait vraisemblablement tenter de renverser Erdogan (quand on sait ce que l'on cherche, on trouve).

 

 

Cette suppression de Contre-Espionnage a selon toute vraisemblance été proposée par les chefs de Services du SDECE. Car le Contre-Espionnage était un service qui inquiétait : lui seul avait accès aux dossiers de toutes les sources du SDECE, il avait donc un rôle de contrôle sur tous les autres chefs de Services, ce qui n'était pas rassurant pour eux.

 

Mais pour cela il leur fallait le feu vert du pouvoir politique. Or ce dernier (et sous Mitterrand au moins autant que sous tous les autres présidents) avait toutes les raisons de détester le C.E. : chaque nomination de ministre ne pouvait être prononcée qu'après l'avis du C. E . (s'il avait encore existé, le Contre-Espionnage aurait-il donné le feu vert à la nomination de Cahuzac?). Et lorsque l'on est énarque, ancien de Sciences-Po, sommité du monde de la politique et des affaires internationales, savoir que sa carrière est suspendue à l'avis de quelques obscurs fonctionnaires, dont l'origine des renseignements est difficilement vérifiable, n'a rien de réjouissant...

 

Alors, les chefs de Services qui ont proposé la suppression du Contre Espionnage ont dû bénéficier de la satisfaction de la classe politique.Depuis, plus personne ne vient « gêner » les intermédiaires qui officient aux commissions des vedettes de Taïwan, aux placements dans les paradis fiscaux (pour le compte des partis politiques?), aux agissements des propriétaires des comptes spéculatifs qui subviennent aux besoins de la dette française à des taux défiants toute concurrence, à la vente d'ALSTHOM à Général Electric. Plus personne non plus pour faire réfléchir Sarkozy aux conséquences qu’entraînerait pour la politique française en Afrique la disparition de Khaddafi, préconisée par les Américains.

 

De Gaulle est mort en 1970. En 1981, Mitterrand a bradé la situation financière de la France ; en 1990, il a détruit son héritage économique et industriel ; en 2017, Macron a abandonné notre souveraineté sur notre indépendance nucléaire et notre force de frappe. C'est le dernier acte de feue notre indépendance.

 

Ce ne sont pas les seuls coupables : nos politiques, les syndicats, l'enseignement, nos hommes d'affaires internationaux, nos hauts responsables y compris les militaires (un seul cinq-étoiles démissionnaire en trente-six ans de gabegie, c'est peu!), nos Services Secrets, ont tous leur part de responsabilité.

 

Et ce qui est le plus difficile à supporter, c'est que parmi toute cette caste qui dirige notre pays, il n'y en ait pas un seul qui ait le courage de reconnaître « je me suis trompé ».

Peut-on guérir de ses fautes sans les reconnaître ?

 

En bon financier, Macron tente de réduire l'endettement de la France, en bradant les derniers vestiges de notre souveraineté. Elle deviendra de plus en plus un territoire où les donneurs d'ordre économiques seront étrangers. Cela mettra notre activité à l'abri de l'utopie délirante des Hamon, Mélenchon et Philippot ; cela amènera aussi le coût du travail en France à s'aligner sur celui du reste de l'Europe.

 

Mais dans le listing du vide-grenier de la Maison France, il y a encore des trésors dont on évite soigneusement de parler.

Il s'agit d'abord de nos possessions outre-mer, qui font de notre pays le second gestionnaire de fonds marins de la planète. La valeur de ce patrimoine est appelée à s'accroître considérablement dans un très proche avenir. Hamon, Mélenchon, Pierre Laurent et Martinez n'en parlent pas, mais les Rotschild, les Rockefeller, Soros et Trump (…) en connaissent la valeur.

La dissolution de la France dans l'Europe entraînera ipso facto l'abandon de son patrimoine outre-mer aux « espaces de statuts internationaux », en clair aux fonds d'investissements qui en feront des paradis fiscaux.

Le deuxième pan que la politique française va devoir abandonner, c'est sa coopération avec le reste du monde (avec ses 140 représentations diplomatiques, la France se trouve au second rang mondial derrière les États-Unis). Cela lui donne accès directement (sans passer ni par l'Europe, ni par l'ONU) à pratiquement tous les États de la terre (sauf la Corée du Nord, et la Syrie, pour faire plaisir aux Américains). L'Europe ne connaît pas les relations de la France avec l’Étranger, et en particulier avec l'Afrique. Par contre, elle prend conscience du danger migratoire que représente pour elle ce continent. Poussée par les USA, elle devra se résoudre à se détourner de l'Afrique et à obliger la France à rentrer dans le rang (sous peine de voir General Electric délocaliser ses possessions françaises, ou Siemens cesser de passer commande aux ateliers de l'ex ALSTHOM).

 

Cela s'accompagnera de la fin d'une longue coopération de notre pays avec nos amis africains. L'Afrique deviendra la chasse gardée des compagnies américaines qui réserveront à ses habitants le sort de celui qu'ils ont fait connaître aux Indiens des Amériques : corruption, drogue, alcool, armes à feu, … comme à chaque fois que les Américains viennent « délivrer le monde de la présence française », ils installent la guerre, la ruine et les génocides.

 

Le troisième secteur sur lequel les « européano-otano-onusiens » vont s'acharner est celui de la francophonie. Partager la langue française, c'est un peu être Français par l'âme et l'esprit, c'est être membre d'une grande famille universelle qui respecte des valeurs humaines et morales, antinomiques de la domination mondiale du dollar.

 

Au nom du pluralisme, il importe que le monde dans sa totalité ne soit pas soumis à la dictature des sept banques privées qui se sont constituées en banque fédérale (la FED) qui dictent aux États-Unis leur politique monétaire et étrangère .

 

Il n'y a pas de Liberté sans pluralisme, et lorsque les tyrans exercent leur pouvoir en manipulant les opinions publiques, la démocratie n'est qu'un leurre.

 

Hollande et Macron n'aiment pas la France. Ils l'ont dit tous les deux, et quand on les interpelle sur l’État-nation et la souveraineté de la France, ils se fâchent. Le premier pour ne pas avoir à reconnaître qu'il s'est trompé (ni qu'il a trompé les Français ), le second pour ne pas à avoir à dévoiler ce qu'il s'apprête à faire (et qu'il n'a pas encore fait) : la disparition de la France et du Français de la surface de la Terre.

 

Ainsi, quand ce sujet est abordé devant eux, ils s'énervent et fustigent leurs interlocuteurs (pour Hollande, l’État-nation serait la cause de toutes les guerres , tandis que pour Macron, ceux qui s'en prévalent seraient des asociaux qui font l'apologie de la haine et de l'intolérance). Cet emportement est parfaitement calculé de leur part. La véhémence de leurs propos laisse croire qu'elle est à l'origine de la rougeur qui leur monte au visage, alors qu'en fait cette dernière provient de la honte qu'ils éprouvent irrésistiblement lorsqu'ils sont pris en flagrant délit de mentir aux Français.

 

Comme en 1940, la France a confié son destin à ceux qui ont décidé de pactiser avec l'ennemi.

Comme en 1940, pour tous ceux qui refusent la soumission et le déshonneur, il importe de se rassembler et de continuer la lutte, quelles que soient leurs origines, leur religion ou leur couleur de peau.

Comme en 1940, nous ne sommes pas seuls, et nous pouvons compter sur les trois cent millions de francophones de la planète.

Comme en 1940, nous savons que des forces immenses dans le monde vont se lever en faveur du pluralisme, de la vraie Démocratie et de la Liberté.

Comme en 1940, pour ceux qui choisissent le chemin de l'Honneur, ce qui les attend c'est de la sueur, du sang et des larmes.

 

Nous allons sauver la France. Le monde nous aidera.

 

 

Hervé Le Bideau. Le 30/09/17

 

 

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Commentaires
M
Bonjour, pourriez vous s'il vous plait en dire plus sur la "censure" du GPS par les états-Unis pendant l'opération Barkhane ?
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