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Propos d'un ancien du SDECE
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9 juillet 2014

la politique économique des USA

Les guerres (modernes, et on peut dire depuis la fin de celle de 14/18) se font non plus pour des causes philanthropiques, mais pour des matières premières.

Les États-Unis ont été les premiers à investir leur politique dans la mondialisation.
Il faut comprendre que les USA ont une telle puissance industrielle et agricole, que lorsqu'ils lancent leur appareil de production à plein régime, ils saturent les marchés, ce qui entraîne un effondrement des cours. Lorsque la Bourse s'écroule, les fonds de pension ne peuvent plus payer les pensions des retraités, General Motors se trouve en situation de rupture de paiement, et Chicago est acculé à la faillite.

En échange, lorsque l'activité économique est soutenue, et que la Bourse se porte bien, l'argent circule à flots, ce qui génère des investissements industriels certes, mais aussi dans la Défense, la Recherche, l'Enseignement, les Services, les sciences, la médecine, … et il finit même par y avoir des retombées pour la protection sociale.

En gros : plus la marché est important, plus la formidable entreprise américaine peut être performante. Et la mondialisation pour la politique américaine, c'est le « top ». A condition bien sûr que les USA en soient les leaders (on prête à Henry Kissinger la formule « tout changer pour que rien ne change », c'est à dire bouleverser le monde en permanence pour que les USA en restent les maîtres ).

Ce qui légitime les guerres (non seulement chez les humains, mais aussi chez toutes les espèces animales), c'est la faim. La faim, bien évidemment,c'est le manque de nourriture. Mais dans le monde moderne, c'est aussi le manque de matières premières (aujourd'hui, par exemple, si la France était privée de pétrole, elle verrait sa production agricole disparaître).

Celui qui contrôle les échanges de matières premières contrôle la paix du monde, et quoiqu'on en pense, « se battre pour la bouffe », ce n'est pas plus stupide que se battre pour des idées (comme disait Brassens, « laissons-ça à ceux qui n'en ont pas »).

Donc, pour la paix de la planète, les Américains favorisent tout ce qui peut développer les échanges commerciaux internationaux : c'est la mondialisation. Et pour y arriver, ils n'hésitent pas à éliminer tous les obstacles qu'ils peuvent rencontrer, y compris ceux que représentent les structures culturelles dont les peuples se sont dotés au cours de leur Histoire.
Mais, et c'est la face cachée de l'iceberg, aucune quantité de nourriture ne pourra satisfaire la faim des populations si celles-ci deviennent trop nombreuses.

Or, si il y a 150 ans, la planète ne comportait qu'un milliard d'habitants, (contre 7 milliards aujourd'hui), c'est parce que ces structures religieuses et culturelles provoquaient (même de façon parfois cruelle et barbare) une certaine régulation des naissances . Privée de ces freins (ou libérée pour ceux qui préfèrent), la population planétaire croît à une vitesse qu'aucun progrès technique ne pourra satisfaire.

Pourtant, si l'exploitation des gaz de schiste et pétroles bitumineux a permis de pallier momentanément l'épuisement des réserves de pétrole facilement accessibles, le tarissement des autres ressources minérales approche dangereusement.

Selon les études de l'ONU, à consommation constante, et hors recyclage, les réserves connues à ce jour seront épuisées dès 2030 pour l'or, l'argent, le plomb, l'étain et le chrome,dès 2042 pour le fer, dès 2044 pour le cuivre, …

Comment faire des moteurs à explosion sans acier ? Comment produire et utiliser l'électricité sans cuivre ?, …

Dans quelques années, il n'y aura plus assez de matières premières pour tout le monde, et ce sera la lutte pour la vie.

Les États-Unis, qui savent espionner toutes les transmissions des conversations de la terre entière le savent.

Comment appréhendent-ils cet instant ? en empêchant chacun de leurs partenaires de devenir trop puissants. Au Moyen-Orient ? en mobilisant les sunnites contre les chiites. En Europe ? en empêchant l'Europe Occidentale de se rapprocher de la Russie. Dans l'extrême Sud-Asiatique ? en soutenant les régions hostiles à la Chine (Inde, Japon, Bornéo, Sumatra, …).

Mais, quelque soit le continent considéré, le danger vient des pays « fourmilières » qui risquent de déclencher des guerres lorsque la pénurie se fera sentir.

Il y aura donc forcément des alliances entre les pays à faible population : USA, Canada, Australie, Russie, contre une partie du reste du monde.

Le reste n'est que mise en scène et agitation tactique. Et là, je rejoins Michel Collon, nos media s'en donnent à cœur joie pour développer les mensonges qui les font vivre.

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