vol Air Algérie AH 5017

Vol AH5017

La presse algérienne est tout à fait fondée à prétendre que parmi les 56 Français à bord du vol 5017 figuraient 30 militaires, plus 3 officiers supérieurs des Services de Renseignement, puisque Air Algérie était l'affréteur du vol, et qu'à ce titre elle possédait les listings des passagers.

Or, au Burkina Faso, à ma connaissance, il n'y a pas de base française. Nos militaires pourraient donc provenir d'unités des Forces Spéciales, engagées au Niger, voire au Nigeria. Cela expliquerait la « confiscation » de ce dossier par l'Elysée (confiscation évitant, en particulier, que des experts étrangers viennent à découvrir trop de choses à ce sujet).

Le fait que cet appareil transportait du « personnel sensible » ne saurait ni cautionner ni infirmer la thèse de l'accident. Seul l'examen des débris au sol peut permettre de se faire une idée. Mais il est clair que les enquêteurs ne dévoileront que ce qu'ils seront autorisés à dévoiler.

Quelques éléments rendent légitimes toutes les interrogations :

• Les commentaires, à chaud, à la télévision, d'un commandant de bord d'Air France, écartant la théorie de la cause météo, car, selon lui, l'appareil était sorti de la zone dangereuse avant de faire demi tour.

• Les dimensions de ce que l'on nous présente comme zone du crash sont extrêmement réduites : 300m sur 300m. Elle devrait présenter tous les restes de la catastrophe : 180 corps, 200 sièges, les bagages, les moteurs, les trains d'atterrissage, …. Or ce n'est pas le cas. Selon le journal Jeune Afrique, au vu de ce que l'on présente comme les vestiges de l'appareil, il manque environ 70 tonnes d'avion. Et 180 cadavres. Cela ne disparaît pas comme cela. Le reportage des journalistes de Paris Match sur le vol MH17 le prouve.

• Sur le site de MINURE RESISTANCE, un article de Maurice D., intitulé « les raisons d'un mensonge d'Etat », avance l'hypothèse que l'avion se serait coupé en deux en vol (suite à une explosion due à une bombe, ou un missile), la queue de l'appareil chutant dans la région de Gao, tandis que le reste (avec les ailes et le moteur) aurait plané jusqu'au nord de Kidal.

• Toujours selon cet article, l'Elysée ferait tout pour que personne n'aille enquêter dans la région nord du Mali, pour camoufler le fait que depuis la défaite de l'armée malienne il y a quelques mopis, cette région est redevenue un immense « far west » pour les Touaregs et les djihadistes. Ce serait reconnaître l'échec de Serval, Hollande n'ayant pas donné les moyens qui auraient permis d'aller jusqu'au bout et de pacifier la région.

Conclusion : il est trop tôt pour se faire une opinion fondée.
Mais toutes les hypothèses restent ouvertes.

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3ème point absurde (+ debris moteurs retrouvés)