Le soutien russe à la Syrie

Le soutien russe à la Syrie.

Selon Thierry Meyssan, agent d'influence en relation avec les Services de Poutine, 1.000 soldats russes ont été envoyés récemment en Syrie. Cette info est démentie par la ministre des A.E. de Russie. En clair, Poutine fait passer le message suivant : « Je ne veux pas aggraver la situation en Syrie en intervenant officiellement. Mais je demande à la coalition contre DAESH de ne pas s'en prendre à l'armée syrienne. La Russie ne laissera pas ses soldats se faire massacrer, sans répondre. »

Ce message est parfaitement audible : un conflit généralisé, initié par cet événement,, mettrait dans le camp anti américain, outre la Russie et ses alliés, Indiens et Chiites, mais aussi : la Chine et le Pakistan. Et cela au moment où les relations des USA avec les Sunnites se compliquent, ce qui les placerait en position de faiblesse pour aborder une guerre mondiale.

Pourquoi cette intervention ?

Certes les revers de l'armée régulière la rendaient nécessaire. Il était donc primordial d'avertir la « coalition anti DAESH » que toute « erreur de tir » dont les troupes syriennes seraient victimes de sa part pourrait entraîner une riposte des forces russes. Et parmi les « membres de la coalition », la Turquie (qui depuis un mois, prétexte de ses action anti DAESH pour bombarder les Kurdes) semble particulièrement concernée.

N'oublions pas que les Kurdes ont toujours été soutenus par Moscou, aussi bien sous le régime de l'Union Soviétique, que de celui qui lui a succédé.

N'oublions pas non plus que la Turquie restera l'ennemi prioritaire et ancestral de la Russie, tant qu'elle contrôlera les passages du Bosphore et des Dardanelles.